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Camelas |
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L'an mille h***t cent quinze et dix h***tième jour du mois de juin, en vertu de l'arreté de Mr le Préfet du Département des Pyrennées Orientales en datte du trois juin presente année qui ordonne l'installation du maire et de l'adjoint de Camelas elus dans les a***emblées primaires de ditte Commune le vingt cinq mai dernier. |
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L'an mille h***t cent quinze et dix h***tième jour du mois de juin... |
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En vertu de la délégation qui m'a été faite par Mr. le Sous prefet de l'arrondiss*****t de Perpignan en datte du cinq juin courant mois, j'aÿ à cet effet invité le Sr Brial Etienne Maire et Brial André adjoint de se rendre à la maison commune pour ÿ pretter le serment prescrit par l'article 56 du Senatus Consulte du 28 floreal an 12 dont la teneur suit. |
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Je jure obeissance aux Const**utions de l'empire, et fidelité à l'empereur. |
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Après que le Sr Brial Etienne, et Brial André se sont presentés par devant le Sr Ma***ina delegué par Mr le Sous prefet, leur a fait pretter individuellement le serment de fidelité cÿ dessus. De tout quoi avons dressé acte qui ont signé avec nous Ma***ina Antoine. |
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[signatures] |
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Brial Etienne maire |
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Brial André adjoint |
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Ma***ina ex-maire |
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Membres (7) |
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Radical des Pyrénées-Orientales (2) |
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Écho de Cerbère |
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Deux poids et deux mesures |
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On lit dans l'Écho de Cerbère :» Mieux vaut être don José, troisième du nom, qu'un pauvre hère. Cela se conçoit aisément et vous le saisirez davantage à la lecture des quelques lignes qui vont suivre. |
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» Le Cardinal-patriarche de Lisbonne, dont nous avons signalé le pa***age à Cerbère dans notre dernier numéro, aime le bon tabac ; cela se conçoit et s'excuse chez un prélat dont l'origine doit légitimer le goût même immodéré de la plante à Nicot. |
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» Mais ce que l'Éminence susdite aime moins, c'est l'acquittement des droits lorsqu'elle introduit cette marchandise en France. Aussi le cardinal jugea-t-il inutile, la semaine dernière, de déclarer à l'administration qu'un kilogramme et demi d'un tabac de choix se cachait dans sa malle. |
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» Toutefois l'arôme qui se dégagea à l'ouverture des colis fut si pénétrant qu'un employé, amateur sans doute, fourra son nez dans le corps du délit et retira de sa cachette le précieux paquet. |
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» S'appeler don José III, occuper à Lisbonne une des premières places et être pincé à la frontière comme un vulgaire contrebandier, cela n'avait aucune raison d'être. |
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» Et effectivement, pour le bonheur des peuples, il n'en fut pas ainsi. L'Administration respectueuse cond****a l'INDÉLICATESSE de l'employé trop vigilant et ce fut au milieu d'un concert d'excuses que le dignitaire portugais replaça sous son linge son odorant tabac qui pa***a en FRANCHISE. |
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» Or deux jours après cet incident un malheureux père de famille fut surpris avec une pet**e provision de cinq cents grammes d'un tabac ORDINAIRE qu'il avait avec lui. Mais il portait le nom le plus vulgaire et sa mise était des plus simples. La Douane ne pouvait pas hésiter. |
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» Et elle n'hésita pas, l'impartiale Administration, rien que la mort, c'est-à-dire rien que l'amende n'était capable d'expier ce forfait. |
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» Le pauvre homme offrit sa montre qu'on eut, un moment, l'idée d'accepter pour l'envoyer à don José en dédommagement de ses tribulations. Mais comme l'objet était aussi triste que l'individu, ce projet n'eut pas de suite et l'ADMINISTRATION FRANÇAISE s'en tint à l'application sommaire d'une amende de SOIXANTE FRANCS. |
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» C'est pourquoi on lit toujours sur nos monuments publics cette fière devise :» Liberté, ÉGALITÉ, Fraternité. » |
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L'Écho de Cerbère et de Port-Vendres |
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Voyage pittoresque dans les Pyrénées françaises... |
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Nous hâtames notre marche, de manière que nous nous trouvâmes à la porte Notre-Dame et nous la franchîmes précisément à l'instant où le tambour de la retraite annonçait qu'elle allait se fermer. |
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Porte Notre-Dame à Perpignan |
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Ce n'est que dans le XIe siècle que l'histoire fait mention de la ville de Perpignan. Cette ville, capitale du Roussillon (1), fut léguée sous ce nom par Guinard, son dernier comte, à Alphonse II, roi d'Aragon, en 1172, et ce prince qui la fit entourer de remparts y mourut à la fin du XIIe siècle. Dans le partage que Jacques I fit de ses États entre ses enfants en 1262, le Roussillon échut à don Jacques qui prit le t**re de Roi de Majorque. Ce prince mit aussi tous ses soins à faire fortifier la ville de Perpignan où il établit sa résidence. Le fortin qui commande la Porte Notre-Dame fut construit alors sur la pet**e rivière de la Ba***e pour mettre à couvert la ville du côté de la France, et on l'appela Castillet ou pet** château pour le distinguer du Castel ou château, nom affecté à la partie de la citadelle où se trouve le donjon. Le Castillet a beaucoup de rapport par son architecture avec les monuments construits en Espagne du temps de la domination des Maures. Il est bâti en briques, et son architecture mérite d'autant plus de fixer l'attention que c'est la seule de son genre qui existe en France. La planche suivante en donne l'aspect (2). |
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La ville de Perpignan avec son enceinte de figure ovale, se trouve sur la rive droite de la Tet et dans l'emplacement d'une ancienne ville munic****le qui portait le nom de Fluvius Ebusus. Elle s'étend en partie dans la plaine, en partie elle s'élève sur une colline, et le mouvement du terrain où elle est bâtie en rend l'aspect moins monotone et plus agréable, en empêchant du moins que la majeure partie des maisons ne soient cachées derrière ses murs. Les remparts, bâtis en briques, entourés de bons fossés et d'une très grande élévation, sont flanqués de bastions avec des tenailles, des demi-lunes et des chemins couverts. La ville est baignée par la pet**e rivière de la Ba***e dont le cours sépare les anciennes fortifications des nouvelles, construites d'après le système et les tracés de Vauban. Elle a trois entrées princ****les : la première est la porte Notre-Dame où about** la route de Narbonne dont nous avons parlé ; la seconde est-celle de Saint-Martin ou d'Espagne, et la troisième ouvre la voie qui conduit à la mer en pa***ant par le village de Canet dont elle porte le nom. Il en existe cependant encore une autre appelée porte du Sel, mais elle sert uniquement de communication des fortifications de la place à Ville-Neuve. |
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Notes |
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(1) Cette contrée tirait ce nom de la ville de Ruscino, capitale des Sardones, peuples qui étaient de la dépendance de la Gaule narbonnaise. Du mot Ruscino on a fait Rossilio ou Roussilio et enfin Roussillon. Au démembrement de l'empire romain, Charlemagne et son fils Louis-le-Débonnaire la divisèrent en comtés de Roussillon et de Conflans. |
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(2) C'est dans la Géographie du département des Pyrénées-Orientales dont M. F. Jalabert, ancien député est l'auteur, que nous avons puisé une partie des faits historiques et des renseignements statistiques que nos recherches et nos observations n'auraient pu nous fournir. Ces emprunts faits au profit de nos lecteurs sont de notre part un hommage sincère rendu au savoir d'un des hommes les plus recommandables et les plus distingués de ce département. |
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Géographie du département des Pyrénées-Orientales |
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Voyage pittoresque dans les Pyrénées françaises et les départements adjacents |
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L'Eclaireur (4) |
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Le Radical des Pyrénées-Orientales (3) |
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Radical |
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C'est pour répondre au vœu de la grande majorité des actionnaires du journal « L'Eclaireur », frauduleus*****t dépossédés de la direction de leur organe, que nous avons fondé « Le Radical des Pyrénées-Orientales ». |
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Le Radical (2) |
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A « L'Eclaireur ».- Sous le t**re « Réponse au Radical », l'Eclaireur publie des doc***ents sans valeur dont nous démontrerons, jeudi, l'inanité. |
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Procès-verbalL'an mil h***t cent quatre-vingt-six et le vendredi sept mai.Messieurs Ulysse Crouzet et Aimé Bordo se sont présentés pour M. Manoury, rédacteur en chef du Radical, au bureau de la rédaction de l'Eclaireur à l'effet de demander à M. Louis Vincent rédacteur en chef de ce journal, une réparation par les armes au sujet de l'article paru dans le journal l'Eclaireur pourtant la date du 7 mai 1886 ayant pour t**re : « Au rédacteur du Radical », reconnu offensant pour M. Manoury.M. Vincent a const**ué comme témoins MM. Jacques Pons et François Tiné, de Rivesaltes, qui se sont abouchés avec les témoins de M. Manoury et ont décidé que ce dernier tout en étant l'offensé en accordait les prérogatives à M. Vincent.En conséquence, une rencontre aura lieu à l'épée de combat ; le combat cessera dès que l'un des adversaires sera reconnu incapable de continuer.Fait en double à Perpignan le 7 mai 1886.Pour M. Manoury,U. CrouzetA. BordoPour M. Vincent,J. PonsF. Tiné--- |
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A la suite du procès-verbal du 7 mai, une rencontre a eu lieu à la frontière aujourd'h*** samedi h***t mai à six heures du matin.A la première reprise Monsieur Manoury a été atteint à l'épaule droite et au moment où il baissait son épée, il a été atteint au flanc droit.Le médecin ayant constaté que Monsieur Manoury n'était plus capable de continuer, les témoins ont déclaré l'honneur satisfait.Fait en double au Perthus le 8 mai 1886.Pour M. Manoury :U. CrouzetA. BordoPour M. Vincent :J. PonsF. Tiné |
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On lit dans L'Eclaireur d'hier :Par la voie de son journal, M. Manoury m'adresse un reproche mérité. Comme jamais, même aux dépens de mon amour-propre, je n'ai hésité à reconnaître loyalement mes torts, je n'hésite pas à déclarer que la lettre qui m'a été communiquée par MM. Pons et Tiné lui était bien réellement destinée.J'ai eu tort de ne pas faire cette déclaration dans le journal L'Eclaireur.Je n'ai eu sous les yeux la correspondance et la carte remises par MM. Crouzet et Bardo qu'un seul instant, samedi à midi, et j'ai dû garder la chambre les deux jours qui ont suivi notre rencontre. C'est là une légère attnuation de ma faute.J'ai commis une erreur que je regrette et je prie mon ancien adversaire d'excuser le r****** que j'ai mis à le reconnaître.Louis Vincent. |
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charlesfourier.fr |
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Diario Illustrado |
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Ce jourdh*** septieme jour du mois de juin de lan mil |
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h***t cent quinze, nous Toubert Dominique maire en éxercice de la |
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commune de Boule d'amont du troisiéme arrondiss*****t du departement |
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des Pyrenées Orientales d'après la lettre de monsieur le sous préfet en |
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date du trois du courant mois de juin à laquelle était joint un arreté |
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de monsieur le préfet sous la date du premier juin courant par lequel |
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il ordonne d'aprés avoir vu le procès verbal des operations de la***emblée |
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primaire de cette commune de Boule d'amont en date du vingt-un mai |
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dernier d'installer le sieur Damien Blanc pour occuper la place de maire |
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et le sieur Damien Ollet pour occuper celle d'adjoint élus par l'a***emblée |
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primaire de cette commune le sus dit jour et en outre de leur faire preter |
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le serment préscrit par l'article cinquante six du Senatus consulte du |
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vingt h***t floreal an douze incéré au premier article du decret |
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imperial du h***t avril dernier Bulletin n°12 concu en ces termes - |
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« Je jure obeissance aux const**utions de l'empire et fidelité |
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« a l'empereur » -. |
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En consequence aÿant convoqué les sieurs designés au local |
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ou se tiennent ordinairement les seances munic****les et nous nous sommes |
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aussi enjoint deux membres du conseil munic****l ainsi que deux autres |
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particuliers de cette commune. Avant tout nous avons fait lecture |
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de la lettre et arreté ci dessus precités et ensuite nous avons fait metre |
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les sieurs Blanc et Ollet en notre presence et avons prononcé mot |
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à mot le serment ci contre lequel a été repeté 1° par le sieur Damien |
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Blanc 2° par le sieur Damien Ollet. Aÿant tous les deux la main |
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levée que d'après cette formalité remplie conformement a la loi avons |
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declaré et prononcé que le sieur Blanc Damien en éxecution des ordres |
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ci dessus precités était dès ce moment installé maire de cette commune |
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et le sieur Damien Ollet en execution des memes ordres était des ce moment |
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installé adjoint au maire de cette commune et que chacun d'eux |
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remplirait ces fonctions en leur dite qualité dans cette commune de Boule |
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d'Amont et que d'après cette installation par nous faite ils seront reconnus |
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par leurs administres respectifs tels que la loi le veut et avait ordonné |
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conformement à la lettre ci dessus prescrite de monsieur le sous prefet que |
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proces verbal serait redigé sur le registre de la mairie de cette installation |
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et que copie conforme serait éxpediée à monsieur le sous préfet pour lui |
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constater l'éxecution des ordres ci dessus énoncés que Damien Blanc a signé |
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ainsi que Damien Ollet avec nous maire en exercice, fait et dressé Ã |
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Boule damont le jour mois et an que ci dessus. - Toubert maire Blanc |
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maire installé et Ollet. - Pour copie conforme. - |
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[Signature de Toubert maire] |
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Le Canigou (4) |
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Nous ne savons s'il nous faut qualifier de vol ou de mauvaise farce la singulière histoire qui s'est pa***ée ces jours-ci à Joncet, commune de Serdinya. |
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M. Michel Acézat, bon propriétaire de l'endroit, mariait sa fille ; on était arrivé à la veille de la cérémonie, et parents et amis s'occupaient avec activité des préparatifs du festin. |
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Pendant que les uns plumaient des volailles, que les autres donnaient le coup de grâce à d'innocents agnelets ou à d'inoffensifs lapins, que les ménagères modèles fourbissaient la vaisselle, les jeunes gens organisaient une pet**e sauterie d'essai : c'est que depuis la dernière fête locale, on n'avait pas dansé à Joncet, et il était bon de s'a***urer que l'on était en état de faire bonne figure au bal de noce, le lendemain. |
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L'essai réussissait au-delà des espérances et l'entrain était à son comble, lorsqu'une grande clameur retent** dans le camp des sacrificateurs - lisez cuisiniers. - L'un deux avait eu l'idée toute naturelle de mettre en bouteilles, le vin renfermé dans une outre et qui attendait dans la fraîcheur du cellier, le moment de son entrée en scène. Hélas ! hélas ! Comment peindre une pareille stupéfaction ? L'outre aux flancs rebondis, que plus d'un convive avait complaisamment caressée du regard, gisait à terre flasque et dégonflée, complètement débarra***ée du nectar vermeil qu'elle avait contenu. |
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Toutes les recherches furent inutiles pour découvrir le ou les audacieux voleurs, de même qu'il fut impossible de se procurer d'autre vin. |
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Pourtant, il fallait se marier, des parents étaient accourus de plusieurs kilomètres ; le maire, le curé, le festin, tout était prêt. On se maria donc, et on a***ure même que l'on rit tout de même, en buvant de l'eau, car le miracle des noces de Cana ne fut pas renouvelé, notre siècle impie n'étant pas digne d'une telle faveur. |
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C'est égal ! Boire de l'eau à une noce, dans notre vieux Roussillon, voilà un fait qui mérite de trouver sa place dans les Éphémérides roussillonnaises. |
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Souhaitons aux jeunes époux de Joncet et à leurs invités d'être bientôt comme les montagnards de la Dame blanche « réunis » pour une fête où cette fois le vin ne manquera pas. |
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Éphémérides roussillonnaises |
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Dame blanche |
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La Montagne |
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Le Réveil catalan |
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SourniaChèvre étranglée par une couleuvre. - Ces jours derniers, le chevrier du hameau de Combous, commune de Sournia, faisant paître son troupeau sur les contreforts de Cournevieille, s'aperçut, avec stupéfaction, qu'une énorme couleuvre s'était élancée au cou d'une chèvre. Cette dernière fut vite étranglée, sans que le berger osât se porter à son secours. Néanmoins, quelques jours après, le chevrier, armé d'un fusil, réussit à tuer cette couleuvre énorme, qui const**uait un véritable danger pour les troupeaux, voire même pour les bergers.Ce spécimen, de très rare grosseur sur nos régions, mesure trois mètres de long. |
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Sournia. - Etranglée par une couleuvre. - Le sieur Delès, de la métairie de Courbons, vient de tuer ces jours-ci une couleuvre ne mesurant pas moins de trois mètres de long.Cette bête dangereuse avait quelques jours auparavant étranglé une chèvre en l'enlaçant autour du cou.C'est la première fois qu'on voit dans nos parages une couleuvre de pareille grosseur. |
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Combous |
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Courbons |
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Mas Courbous |
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Corbós |
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Le pays catalan |